Le tribunal administratif de Nice (Alpes-Maritimes), saisi en référé, a suspendu vendredi l’exécution de l’arrêté de fermeture du collège musulman Avicenne, épinglé pour des « financements opaques ».
Dans son ordonnance, le tribunal a expliqué que les « erreurs et imprécisions » relevées dans la comptabilité de ce collège privé hors contrat ouvert en 2015 et accueillant une centaine d’élèves n’étaient « pas de nature à justifier la fermeture définitive de l’établissement ».
Le 14 mars, le préfet des Alpes-Maritimes Hugues Moutouh avait ordonné la fermeture en fin d’année scolaire de ce collège ouvert en 2015, sans remettre en cause la qualité de l’enseignement mais en dénonçant « des financements opaques et des irrégularités financières manifestes ».
Conformément à la loi de 2021 contre le séparatisme, le collège doit informer l’administration de l’origine de ses financements. Mais après des mois d’échanges infructueux avec la préfecture, les tableaux de contributions présentés début mars étaient encore trop imprécis pour la préfecture.
Le Parisien